G - LA LOI DU 15 JUIN 2000 « RENFORÇANT LA PROTECTION DE LA PRESOMPTION D’INNOCENCE ET DES DROITS DES VICTIMES »
Cette loi fondamentale a réformé en profondeur le code de procédure pénale, si bien qu’un tiers du code a été modifié.
Cet article a créé un article préliminaire au Code consacrant des principaux fondamentaux, dont la présomption d’innocence.
On peut citer notamment :
Le contact avec un avocat dès la 1ère heure de la garde a vue
La création d’une catégorie intermédiaire devant le juge d’instruction entre le témoin et le mis en examen : le témoin assisté
Création du Juge des Libertés et de la Détention provisoire qui a pour compétence tous les placements en détention et de toutes les procédures qui nécessitent un juge indépendant des investigations
A l’audience, les avocats et le parquet peuvent interroger directement les témoins, les experts et les parties, sans passer par le Président
La possibilité d’appel sur l’arrêt de la Cour d’Assises
La juridictionnalisation de l’exécution des peines, du juge de l’Application des Peines, ainsi que la création des juridictions régionales et nationales de la libération conditionnelle.
Création de la procédure de réexamen d’une décision pénale définitive suite à un arrêt de condamnation de la France par la Cour européenne des Droits de l’Homme.
Indemnisation de la détention provisoire si la personne bénéficie d’un non-lieu, d’une relaxe ou d’un acquittement
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Dans cette loi apparaît un problème récurent dans les relations entre les différents organes du procès pénal.
Il se pose le problème du juge d’instruction, qui perd ses pouvoirs en matière de détention provisoire au profit du Juge de la liberté et de la détention provisoire.
On voit ici que la tendance actuelle est de faire perdre au juge d’instruction ses pouvoirs juridictionnels, pour le transformer en un directeur d’enquête.
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